Πέμπτη 4 Οκτωβρίου 2012

L’attaque de l’armée turque contre les kurdes syriens



Les soldats turcs ont tiré dans la nuit de lundi à mardi sur une patrouille des forces de sécurité kurdes syriens dans la ville de Dirbassiyé, au Kurdistan syrien, tuant un kurde et blessant deux autres.  « Nous sommes déterminés à obtenir nos droits » a réagit le principal parti kurde PYD.
L’attaque turque a eu lieu vers 2h30 alors que des membres des Unités de défense du peuple (YPG) menaient une patrouille dans le village de Melek, sur la frontière avec la Turquie, a-t-on appris de sources kurdes.  La ville de Dirbassiyé est sous contrôle des forces kurdes.
Cette attaque intervient après un attentat meurtrier à la voiture piégée qui a frappé le 30 septembre la ville plus grande ville kurde du Kurdistan syrien, Qamishli.  Cinq kurdes dont un civil ont été tués et 81 personnes ont été blessées dans cet attentat.
Le 28 septembre, un membre des commîtés de sécurité civile (Assayish) a été tué à Alep, lors d’un affrontement entre les soldats syriens et l’armée libre syrienne (ASL), soutenue par l’Occident et le trio Qatar-Turquie-Arabie Saoudite.
L’Assayish et les Unités de défense du peuple n’ont pas laissé entrer les forces de Bachar al-Assad et les militants de l’ASL dans le quartier kurde Sheikh Maqsoud pour protéger la population civile. C’est alors que les soldats syriens ont tiré sur les membres d’Assayish, avant de fuir face à la résistance kurde après l’arrivée sur place des forces des YPG qui ont sécurisé le quartier.
La population kurde syrienne est estimée à environ 3,5 millions, soit 15 % de la population du pays, dont un demi-million à Damas et 600.000 dans les deux quartiers d’Alep, Ashrafia et Sheikh Maqsoud. La sécurité de ces deux quartiers sont assurés par les forces kurdes, tout comme le Kurdistan syrien.
Un groupe lié à la Turquie lance des attaques
Le 27 septembre, un groupe armé lié à la Turquie a attaqué une maison appartenant à un membre des YPG dans le village d’Iska, dans la région de Afrin, sous contrôle des kurdes. Le membre des YPG et deux assaillants ont été tués lors de cette attaque du bataillon Salaheddine Al-Ayoubi, dont le chef Saleh Abdoulkadir réside en Turquie.
Les médias kurdes ont révélé en juin 2012 un document secret du ministère des affaires étrangères de la Turquie adressé au consulat turc d’Erbil, capitale du Kurdistan irakien, visant la déstabilisation de la région kurde. Le document parlait de rencontres entre les services des renseignements turcs et Saleh Abdoulkadir pour forcer les forces armées kurdes de rejoindre l’opposition arabe.
Le PYD : Nous sommes en mesure de protéger le peuple
Dans un communiqué, les YPG ont appelé ce groupe à déposer les armes, avant d’avertir : « Nous ne tolérerons la présence d’aucune force soutenue par des étrangers. Si ce groupe ne se rend pas, nous lancerons une opération légitime d’élimination. »
Pour le principal parti kurde PYD il s’agit d’un groupe de jeunes kurdes financé par le gouvernement turc. Des groupes payés par la Turquie n’ont aucune chance face à la volonté du peuple kurde, a affirmé le chef du PYD Saleh Moslim depuis Stockholm, le 1e octobre, lors d’une réunion avec la communauté kurde.
Affirmant que les kurdes sont à la fois dans la ligne de mire du régime Assad et des opposants syriens, le chef du PYD a déclaré que les forces kurdes sont en mesure de protéger le peuple face à des attaques.
« Nous sommes déterminés à obtenir nos droits » a-t-il dit, ajoutant que son parti œuvre pour un projet d’autonomie démocratique depuis 2007.
Les kurdes syriens ont pris le contrôle de leur région à partir du 19 juillet pour construire l’avenir, soit une autonomie démocratique. Des conseils du peuple avaient déjà été créés dans toutes les villes kurdes, mais aussi à Alep, après la révolte lancée mi-mars 2011. Le processus de l’autonomie est accéléré: les nomes des villes arabisées depuis 40 ans ont été changés, des écoles kurdes ont été multipliées, les enseignants travaillent déjà sur un système éducatif kurde, les Unités de défense populaires, des forces armées composées de femmes et hommes, ont été créés et les partis kurdes ont unis leurs forces sous la bannière du Conseil suprême kurde. Le principal parti kurde syrien PYD propose une confédération démocratique syrienne reconnaissant les droits du peuple kurde en tant que nation dans la future constitution et l’autonomie de la région kurde.

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